Gaïa (hypothèse) : Également appelée hypothèse biogéochimique. Il s'agit d'une hypothèse lancée par James Lovelock, en 1969, qui suppose que la planète Terre est à elle seule un être vivant. Il est clair que cette idée spéculative fait la controverse, mais elle soulève également une prise de conscience collective quant aux actions de l'être humain à son endroit, dans son comportement vis-à-vis d'elle à titre d'entité vivante.
Galapagos (Îles) : Au beau milieu de l'océan Pacifique, à moins de 1000 kilomètres à l'ouest de l'Équateur, les Galapagos se composent de 19 îles, 42 îlots et de milliers de récifs. 8006 km² d'une biodiversité exceptionnelle, menacée de toutes parts par la présence et le non-respect humains. En 1959, on déclare la totalité de l'archipel Parc National. Puis en 1968, on crée le service du parc National des Galapagos. Le but de cette initiative est de limiter la zone touristique et de stopper les possibles contaminations venant de l'extérieur. Les fameuses îles Galapagos deviendront en 1978 le premier site inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO. En 1986, c'est au tour du gouvernement équatorien de déclarer réserve marine une zone de 40 miles marins pour protéger la faune et la flore aquatique aux alentours de l'archipel. Bien qu'elles ne soient pas encore en sécurité, les Galapagos suscitent du moins l'intérêt de tous les environnementalistes conscients de ses richesses uniques au monde.
Gaz à effet de serre : Se dit de tous les gaz qui participent à l’effet de serre en absorbant le rayonnement infrarouge émis par la surface terrestre. Les principaux sont : la vapeur d’eau (H2O), le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4), le protoxyde d’azote (N2O), l’ozone (O3), les CFC et les HCFC, ainsi que les substituts des CFC : HFC, PFC et SF6.
Gaz d’échappement : Composés de benzène, d'oxydes d'azote, d'ozone, de particules ou d'éléments chimiques volatils, les gaz qui s’échappent des pots d'échappement des voitures ont un impact désastreux sur la santé des populations vivantes, aussi bien humaines, qu'animales et végétales.
Gaz de pétrole liquéfié (GPL) : Mélange d’hydrocarbures légers stocké à l’état liquide et issu du raffinage du pétrole et du traitement du gaz naturel. Il s’agit du butane et du propane.
Gaz naturel : Combustible fossile constitué d'un mélange d'hydrocarbures présents naturellement à l’état gazeux. Très énergétique, le gaz naturel est la deuxième source d’énergie la plus utilisée après le pétrole. Polluant, au même titre que les autres combustibles fossiles, il dégage toutefois moins de gaz carbonique : 55 kg par gigajoule de chaleur produite alors que le pétrole brut en rejette 75 kg et le charbon 100 kg.
Gaz naturel véhicule (GNV) : Gaz naturel utilisé comme carburant automobile. Par son faible rejet de matières polluantes dans l'atmosphère (pas de fumées noires, d'oxyde de soufre, d'oxyde d'azote, de plomb ou de poussières) ainsi que son absence d'odeurs, le gaz naturel pour véhicules fait des adeptes. Il se compose en partie de méthane, gaz que l'on peut produire à partir de déchets verts (biomasse). De plus, comme sa combustion est plus lente que pour les autres carburants, il permet de réduire de moitié le volume sonore des moteurs.
Gazole : Également appelé gas-oil, gasoil ou encore diesel. Il s’agit là d’un carburant issu du raffinage du pétrole utilisé dans la production de chaleur et d’énergie, notamment pour alimenter les moteurs diesel. Si on a longtemps cru que le gazole était moins polluant que l’essence, force est de constater aujourd’hui qu’il l’est tout autant, mais différemment : la consommation étant moindre, les rejets de dioxyde de carbone sont effectivement plus faibles, mais en contrepartie, le gazole est à la base d’émissions de dioxyde de soufre ; ce qui est en fait un acteur actif des pluies acides. Pour contrer cela, la tendance est actuellement aux biogazole (ou biodiesel), une alternative plus écologique au gazole classique.
Génétique : Branche de la biologie qui étudie les caractères héréditaires des individus, leur transmission de génération en génération et leurs mutations.
Génie écologique : Ensembles de processus (vivants, biochimiques, podologiques…) mis en œuvre pour préserver et développer la biodiversité d’un site que l’on veut aménager.
Génie végétal : Science hybride qui découle de plusieurs disciplines comme la botanique, l’hydraulique, la mécanique des sols, et qui utilise le végétal comme matériau de base dans la consolidation des berges et la lutte contre l’érosion.
Génotoxicité : Propriété de certains toxiques (génotoxiques) qui peuvent compromettre l’intégrité du génome des individus exposés en provoquant des mutations de gènes.
Géographie : Science qui étudie la surface de la Terre, son organisation, ses phénomènes physiques et humains.
Géologie : Science qui étudie les différents constituants minéraux du globe terrestre et de leur évolution.
Géothermie : Science qui étudie les phénomènes thermiques internes de la Terre. Par extension, le terme désigne également l’énergie issue des entrailles de la Terre et ses techniques d’exploitation. Selon la profondeur d’exploitation, on distingue trois types de géothermie : la géothermie peu profonde à basse température utilisée comme source de chaleur : chauffage, eaux chaudes…; la géothermie profonde à haute température et la géothermie très profonde à très haute température, toutes deux utilisées dans la production d’électricité.
Gestion durable : Gestion des ressources naturelles permettant de satisfaire les besoins immédiats sans compromettre les besoins avenir.
Groupe intergouvernemental sur les changements climatiques (GIEC) : Groupement d’experts internationaux travaillant sous l’égide des Nations Unies afin de surveiller l’évolution du climat.
Glacier : Amas de glace continental plus ou moins étendu formé par l’accumulation de neige entassée et cristallisée en une masse compacte qui sous l’effet de la gravité s’écoule lentement le long d’une pente. Les glaciers constituent environ 75 % des réserves d’eau douce de la planète. Les plus grands sont situés dans les régions polaires ou encore localisés dans les massifs montagneux les plus élevés. Leur évolution nous en dit long sur les climats et leur évolution. En effet, dépendamment du bilan hydrique annuel, le glacier avancera ou reculera : si l’apport de neige est plus important que la fonte, le front du glacier avancera : le front progresse dans la vallée ; si au contraire, la fonte est plus importante, le front du glacier reculera : il remonte vers le haut de la vallée. Aujourd’hui, tous les experts s’accordent à dire que de nombreux glaciers ont reculé, preuve du réchauffement climatique de la Terre et que si cet état se poursuit, la calotte glaciaire du Groenland pourrait fondre en quelques centaines d’années, augmentant de 6 à 7 mètres le niveau des océans, et menaçant des milliards de personnes.
Glissement de terrain : Mouvement de terrain qui se caractérise par le déplacement lent (quelques mm à quelques dm par an), par gravité, d’une masse cohérente de terre le long d’un plan de glissement. Celui-ci s’accélère ensuite pour atteindre son paroxysme (quelques mètres par jour) au moment de la rupture. Le déclenchement des glissements de terrain est globalement imputable à la nature géologique du sol (les terrains argileux étant les plus touchés par le phénomène). On note toutefois un autre élément moteur : la saturation des sols en eau (présence de sources, fortes précipitations…).
Grand Éolien : Désigne les éoliennes (ou aérogénérateurs) à rotor tripale dont la puissance unitaire dépasse 250 kW. Ces dernières, organisées en parcs, sont connectées au réseau électrique pour une injection directe de l’électricité produite. L’ensemble de l’énergie produite par le grand éolien représente en terme de puissance la quasi-totalité du marché éolien ; le petit éolien se restreignant à une production localement consommée. De plus, contrairement à ce dernier, le Grand Éolien, grâce à une vitesse de rotation réduite par l'envergure de ses pales, contribue à un environnement acceptable puisqu’il n'émet que très peu de bruit.
Granulé biocombustible : Également appelé pellet (terme d’origine anglo-américaine). Petit cylindre d’environ 6 mm de diamètre et 30 de long fabriqué par forte compression de résidus de sciage, de copeaux de bois ou de matières premières agricoles et utilisé comme combustible pour les poêles et les chaudières. Son fort pouvoir calorifique, sa composition 100 % naturelle, sa neutralité en carbone, sa facilité de transport et de stockage font de lui un combustible très prisé des écologistes.
Gravité : Force d’attraction exercée par la Terre sur un corps.
Greenpeace : Greenpeace est une organisation non gouvernementale (ONG), indépendante dans son financement, avec pour objectifs premiers la dénonciation de tout abus à l'encontre de l’environnement et la proposition d'actions novatrices pour le protéger. Cette association, fondée en 1971 au Canada, est actuellement présente dans plus de 40 pays et compte plus de 3 millions d’adhérents à travers le monde. Ses plus fervents représentants sont connus pour leurs implications militantes, coups d’éclat qui leur valent parfois des peines d’emprisonnement.
Grenelle de l’environnement : Négociations politiques lancées en France en 2007 avec pour objectif de réunir l’ensemble des responsables des secteurs concernés par les questions environnementales (gouvernement, ONG, associations professionnelles) afin de prendre des décisions à long terme. Le terme "Grenelle" fait référence aux accords de Grenelle de mai 1968 et à la réunion des représentants des différents acteurs de la société.
Grippe aviaire : Maladie infectieuse provoquée par des virus grippaux de type A et pouvant affecter tous les volatiles. Généralement asymptomatique chez les espèces sauvages, elle est très contagieuse et peut entraîner une forte mortalité chez les espèces domestiques et dans les élevages industriels. Quoique cas peu fréquent, le virus peut se propager aux autres espèces animales, notamment, le porc et l’être humain.
Grume : Pièce de bois non encore équarrie, un tronc par exemple auquel on n’a pas encore retiré son écorce.
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